lundi 28 avril 2008

Rivière Bécancour

Le cours total de la rivière de Bécancour est de 125 kilomètres. Elle parcourt les régions de Mégantic, des Bois-Francs et de Nicolet et se déverse dans le Saint-Laurent, près de la municipalité de Bécancour.

Bécancour qui est parsemée de plusieurs chutes et cascades, est alimentée par un grand nombre cours d’eau des cantons de Broughton, Garthby, Leeds et Thetford.

Le toponyme de Bécancour perpétue la mémoire de Pierre Robineau de Bécancour baron de Portneuf, procureur du roi et résidant de la Nouvelle-France de 1689 jusqu’à sa mort, mais les premières tentatives de colonisation de ces lieux furent vaines en raison des fréquentes confrontation avec des Iroquois.

Les Abénaquis nommaient la rivière Wolinaktekw, ce qui signifie la rivière à la baie. Le premiers Européens la baptisent rivière Saint-Michel au XVIIe siècle.

En ce qui concerne le bassin versant de la rivière de Bécancour (un bassin versant est une unité territoriale correspondant à l’ensemble du territoire qui alimente un cours d’eau en eau. Les eaux souterraines font partie intégrante du bassin versant), il est constitué à 75 % de dépôts meubles, dont la perméabilité est variable: de fait, 45 % de ces dépôts sont perméables, 45 % peu perméables et 10 % sont imperméables.



Les réservoirs aquifères les plus performants se trouvent dans les dépôts meubles perméables de la zone comprise entre l’embouchure de la rivière et la région de Plessisville-Lyster. Ces dépôts meubles sont ceux des secteurs de Lyster, Laurierville, Plessisville, Sainte-Eulalie et Saint-Célestin, qui fournissent les meilleurs réservoirs aquifères du bassin versant (de 10 à 80 m3/h).

Dans les dépôts rocheux des secteurs de Bernierville, Saint-Pierre-Baptiste et Grand-Saint-Esprit, des réservoirs aquifères ont des débits assez grands (jusqu’à 20 m3/h).

Comme le bassin versant constitue un réseau de cours d’eau communiquant, la pollution d’un cours d’eau en amont peut s’étendre aux affluents en aval.

Le bassin versant constitue donc une entité territoriale pour la gestion de l’eau. C’est aussi la meilleure façon de tenir compte des besoins des écosystèmes aquatiques et des dimensions multiples et complexes des utilisations de l’eau de surface ou souterraine. Les impacts de telles utilisations se manifestent, par exemple, sur la santé publique (eau potable), sur la sécurité publique (crues, étiages) et ils ont une incidence sur la pérennité des systèmes écologiques – la faune et la flore.